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Invalidation.

mardi 1er septembre 2015, par Valentin.

Petit récit (garanti entièrement neutre) de ma présentation à l’épreuve du Diplôme d’État d’enseignement de la musique, au moyen d’une Validation des Acquis de l’Expérience.

 Un peu d’histoire

Il fut un temps — lointain — où enseigner la musique était d’une immédiateté confondante : vous savez jouer de la musique ? Vous saurez l’enseigner.

Plus tard, les instances compétentes — dans leur grande sagesse — s’avisèrent de ce qu’un bon musicien ne fait pas nécessairement un bon professeur. Ainsi naquit un diplôme d’enseignement. Ou plus exactement, deux : le Diplôme d’État (D.E.) et le Certificat d’Aptitude (C.A.), permettant respectivement d’enseigner aux élèves-amateurs et aux élèves-futurs-professionnels — tant nous savons combien cette distinction est pertinente et indispensable. L’obtention de ces diplômes pouvait être sollicitée soit au terme d’une formation dite initiale, soit sur simple inscription en tant que candidat(e) libre.

Et tant qu’on y était, les mêmes instances sages — dans leur grande compétence — s’avisèrent de ce qu’il serait malgracieux de requérir un tel diplôme de certains officiants des conservatoires, et pas d’autres : ainsi furent étendus les diplômes d’enseignement à des postes non-enseignants, tant il est vrai que confier nos enfants à des directeurs de conservatoire, chefs de chœur ou accompagnateurs non dûment diplômés, ça ferait désordre.

Plus tard, les mêmes instances compéteuses — dans leur grande sagacitude — s’avisèrent de ce qu’on ne pouvait quand même pas laisser n’importe qui obtenir ces diplômes ; ainsi furent supprimées les présentations en candidat(e) libre, et étendues les formations diplômantes (initiale, continue, blablabla) ; cependant les mêmes instances compissantes ne tardèrent pas à se rendre compte que, quand même, tout ça coûtait des sous, et ainsi furent supprimées les différentes structures de formation, réorganisées, redistribuées, bordelisées, regroupées avec d’autres machins déjà plus ou moins existants — et encore, je ne parle ici que du D.E. ; le C.A. est tombé dans l’escarcelle des conservatoires dits supérieurs, ce qui le rend à peu près inatteignable pour le commun des mortels.

Cependant sur ces entrefaites, d’autres instances non moins sages et non moins compétentes, s’avisèrent de ce qu’il était décidément inadmissible qu’on ne les ait point consultées, et se mirent illico en devoir d’ajouter leur propre concours, indispensable.

 Das Schloß

Nous en sommes là ; si vous souhaitez aujourd’hui devenir professeur de musique, il vous faut :

  • obtenir non plus une simple médaille de conservatoire, mais un « Diplôme d’Études Musicales » constitué de différentes « Unités de Valeur » incluant « Formation Musicale » (parce que le mot solfège est passé de mode), « Instrument », « Musique d’Ensemble » et d’autres gadgets selon l’humeur du jour : analyse, orchestration, jazz, improvisation, sound painting, batik à froid,...
  • suivre la formation diplômante (en deux ans minimum) qui vous permettra (peut-être) d’espérer obtenir un jour le Diplôme d’État, reconnu par le ministère de la Culture.
  • dans l’hypothèse où vous l’obtiendriez (mais supposons pour simplifier, car il faut toujours simplifier), attendre qu’il soit procédé à un Concours de la fonction publique territoriale, reconnu par le ministère de la Fonction publique (ou de l’Intérieur, c’est selon).
  • dans l’hypothèse où vous ne l’obtiendriez pas du premier coup, attendez quatre ans pour retenter votre chance.
  • dans l’hypothèse où vous finiriez par l’obtenir, présentez-vous enfin aux concours de recrutement (pour peu qu’un conservatoire ait un poste à pourvoir).
  • dans l’hypothèse où vous seriez reçu, attendez encore un an ou deux pour être titularisé.

La chose serait risible si elle n’était pas si lourde d’implications sociales. En des temps où la population dans son ensemble n’aspire qu’à s’approprier les pratiques culturelles et artistiques (il suffit pour s’en convaincre de voir la longueur des listes d’attente dans tous les établissements, institutionnels ou associatifs), l’État français n’a pour seul but que de se débarrasser honteusement et au plus vite de ses filières d’enseignement artistique spécialisé — à l’exception peut-être des branches les plus prestigieuses, et encore — que ce soit en les refourguant aux collectivités locales, en augmentant de façon rien moins que grotesque la formation requise, ou encore en complexifiant à outrance les moyens de sélection, dans lesquels prédomine invariablement l’arbitraire administratif — version républicaine du bon vouloir du Prince.

Contraints de mettre en application des milliers de textes officiels aussi généreux en grands mots creux qu’en clauses d’application ineptes, les agents du terrain sont conduits à louvoyer constamment avec la législation ; ainsi les conservatoires sont-ils remplis de travailleurs journaliers contractuels (improprement appelés vacataires) engagés sur le tas sans aucune protection sociale, les postes officiels ne sont jamais pourvus — ou bien, l’on se débrouille pour les requalifier de « poste à C.A. » en « poste à D.E. » — le tout dans des conditions matérielles risibles, dans la plus grande confusion administrative et soumis aux caprices de responsables politiques parfaitement — nonobstant leur sagesse et leur compétence consubstantielles, cela va sans dire — ignares en matière d’art, de culture, de pédagogie, et de tissu social.

Et puisqu’on parle de social, sans doute serait-il temps d’appeler les choses par leur nom : la pyramide infernale que constituent les différentes formations obligatoires successives pour tout impétrant en matière d’enseignement de la musique, se résume finalement à un simple processus, délibéré, de sélection sociale. Le statut de professeur titulaire est un honneur réservé à ceux ou celles qui ont pu se payer (au bas mot) quinze ans de formation et n’ont pas besoin de gagner leur pitance dans l’immédiat : en d’autres termes, il s’agit tout simplement d’un filtrage en fonction du capital familial.

 Valide-moi comme une de tes françaises

Mais attention : dans leurs grandes sagesse et compétence, les instances ont daigné accorder une chance de salut aux pauvres âmes qui, humblement, ont consacré la plus grande part de leur existence à trimer dans les champs, le front buriné par le soleil (ou tout au moins les néons de la salle Corelli).

La Validation des Acquis de l’Expérience, car tel est son nom, consiste en la possibilité pour un professeur non-diplômé de revenir dans le droit chemin en apportant la preuve de ce qu’il sait un tant soit peu de quoi il parle : nombre d’heures travaillées (bulletins de salaire faisant foi), premiers prix de concours internationaux, copies de programmes de son dernier concert au Carnegy Hall (le Philharmonique de Berlin est également toléré), etc. Cela n’est que la première étape ; lui incombe ensuite la rédaction d’un « Dossier Pédagogique™ » de plusieurs dizaines de pages, imprimé par ses soins en cinq exemplaires et obligatoirement accompagné d’un Sommaire (parce que bon, lire la totalité serait quand même astreignant), et enfin un entretien de quarante-cinq minutes. Le tout est apprécié au doigt mouillé selon une grille de notation d’une rigueur scientifique inébranlable, par un jury de quatre personnes composé à 80% de personnel administratif et à 10% de « personnâlité du monde artistique » (ne me demandez pas d’où viennent les 10% restants, je les cherche encore).

Ayant, au moyen de leur expertise indéniable (que seule a pu informer toute une vie de sagesse et de compétence), estimé la qualité le sérieux et la conformité idéologique le professionnalisme de l’impétrant(e), le jury décide de lui accorder immédiatement le Diplôme d’État, ou s’il y a lieu, de l’inviter à donner un cours ou à jouer une jolie berceuse pour accompagner l’heure de la sieste faire preuve de ses talents d’interprète d’élite. Le ou la candidat(e) peut ainsi espérer obtenir le diplôme qui lui permettra de rêver présenter un jour lointain le concours qui l’autorisera peut-être à imaginer, quand je serai grand, recevoir l’insigne honneur de pouvoir légalement enseigner aux enfants de moins de quatorze ans ainsi qu’aux tanches élèves destinés au cursus dit « amateur ».

Comme on le voit, ce n’est même plus du raccourci : à ce stade, c’est de la triche.

 Sur la route de Dijon, la belle diguedon

Ayant délibérément boycotté les concours et diplômes, j’ai officié depuis l’âge de dix-sept ans en tant qu’accompagnateur « vacataire » dans une soixantaine d’établissements, et en tant que professeur (de piano et d’initiation poly-instrumentale) dans le secteur associatif. Un beau jour de 2012, m’étant arraché une fois de trop les cheveux sur la politique pédagogique du conservatoire de Saint-Maur, je pris la décision drastique d’entrer enfin dans l’âge adulte et de me ranger des voitures : j’allais solliciter l’obtention du Diplôme d’État dans les deux spécialités qui étaient les miennes : l’accompagnement et l’enseignement. Le « Pôle Supérieur » de Dijon s’apprêtant précisément à organiser une session de Validation des Acquis de l’Expérience, c’était l’occasion (pensai-je) rêvée.

Combien coûte, au fait, une V.A.E. ? À 780€ de frais d’inscription (multipliés par deux en l’occurrence), il convient d’ajouter 480€ euros de « formation » facultative (mais fortement conseillée), et, dans mon cas, six allers-retour Paris-Dijon. En gros, cela représente six mois de mon salaire actuel — investis de bon cœur néanmoins, puisque c’est l’aveniiiir.

Théoriquement parlant, tout ou partie de ces frais devrait être pris en charge par les différentes caisses de formation professionnelle qui ponctionnent (obligatoirement) chacune de mes feuilles de paye depuis plus de dix ans. Las : pour l’un de mes employeurs (l’agglomération Est-Ensemble pour ne pas la nommer), le service des formations ne daigna répondre à aucune de mes nombreuses relances ; et dans l’autre cas (la très-détestable agence privée Uniformation®) l’on m’objecta que j’aurais dû faire la demande préalablement et attendre qu’elle soit ou non acceptée avant que de me lancer inconsidérément dans la recherche d’un avenir.

Un dernier mot sur la « formation » facultative-quoique-fortement-conseillée ; prodiguée par un acteur privé (quoiqu’à but non lucratif), elle se résume en trois « séminaires » (c’est-à-dire conférence plus jeu-atelier-tournez-vous-vers-votre-voisin-de-droite), au demeurant fort intéressants quoique sans utilité concrète aucune, et à une opération de « tutorat », dans laquelle des intervenants sont (confortablement) payés pour suivre un (ou le plus souvent, plusieurs) candidats. J’eus ainsi la joie sans mélange de faire la connaissance d’Emmanuel Kirklar, alors éminent directeur adjoint du conservatoire de Dijon (mais nonobstant dépourvu de toute expérience en matière de Validation d’Acquis), dont l’amabilité n’eut d’égale que la pertinence de ses conseils — en ce que toutes deux tendent vers zéro. Le souvenir qu’il me laissera tient en une seule phrase : « vous expliquez longuement dans votre dossier que vous connaissez l’art du piano de fond en comble, que vous avez hérité de l’École française, que vous maîtrisez toutes sortes de langages musicaux — et puis, au détour d’une phrase, vous dites que vous vous y connaissez en informatique : or c’est ÇA qui intéresse les conservatoires de nos jours. »

Comment dire... Gné ?

 Dossier

Voici, en tout état de cause, les deux Dossiers Pédagogiques™ que j’adressai à l’établissement dijonais au printemps 2014. Veuillez prendre note de ce que je les mets expressément ici à disposition du public sous Licence Publique Rien À Branler, dont je vous prierai de bien vouloir respecter scrupuleusement les termes et conditions. Ces documents font chacun une cinquantaine de pages.

Dossier Enseignement
Dossier Accompagnement
Dossier Enseignement
source OpenDocument
Dossier Accompagnement
source OpenDocument

 ... all it takes is a little Confidence

Après avoir envoyé les dossiers, je fus convoqué pour les entretiens en présence du jury début septembre 2014 ; l’un comme l’autre se déroula de façon détendue et — pensai-je — honnête, même s’il me fallut renoncer à la notion que les membres du jury se seraient préalablement mis en peine de lire les dossiers dans leur intégralité. Contrairement à mes craintes, je ne dus pas passer devant le même jury pour mes deux présentations (une rotation était organisée entre quelque chose comme huit jurys différents : en un mot, l’usine). Je ne m’attendais pas à être rappelé pour une épreuve pédagogique ou instrumentale supplémentaire, tant ma légitimité pour prétendre à un diplôme qui ne me permettrait guère que de continuer à faire ce que je faisais depuis treize ans déjà, faisait peu de doute pour moi.

Ma surprise fut d’autant plus grande lorsque, quelques semaines plus tard, me parvinrent les résultats de l’examen.

Dans un cas comme dans l’autre, chacun des deux jurys (louées soient sa sagesse et sa compétence) avait fait le choix de m’accorder une Validation Partielle : 90 points sur 120, très exactement. (Pourquoi pas 85 ou 95 ? Non, 90 tout pile. Cherche pas, c’est de la science.)

Compétences artistiques ? Check. Compétences pédagogiques ? Check. Présentation et hygiène corporelle ? Check. Dans un cas comme dans l’autre (encore une fois, avec des jurys différents quoiqu’appointés tous deux par la même personne, à savoir le directeur Bernard Descôtes), les « compétences » que n’avaient pas daigné me reconnaître le jury se situaient sur des points de nature plus administrative qu’autre chose : conformité avec le projet d’établissement (et pour cause, il n’existe de « projet d’établissement » dans aucune des structures où j’officie), partenariats avec « des acteurs du territoire ».

Autant de « compétences » — notons-le — qui n’ont strictement rien à voir avec la réalité du métier et notre capacité à l’exercer sur le terrain, y compris d’une façon correcte et « moderne ». La raison pour laquelle ces gadgets pour politiciens en rut compétences essentielles figurent au nombre des cases requises à cocher, leur seule raison d’être, est qu’elles tiennent lieu de « critère » de filtrage incontestable et bien pratique, quoiqu’entièrement arbitraire — l’équivalent du classique « pneu lisse » et autre « trouble à l’ordre public » qui permettent notoirement aux pandores de retenir qui bon leur semble en toute situation . (Il faut que j’arrête ici ce paragraphe car j’arrive à court de guillemets.)

La Validation partielle offre, au fond, une solution pratique aux instances qui la délivrent. Un refus complet de validation, il faut le motiver, c’est compliqué, cela fait râler les gens, on risque de se retrouver avec des recours. Une demande d’épreuves supplémentaires, c’est harassant à organiser, coûteux (il faut payer le jury pour qu’il se déplace à nouveau). Accorder la validation à tous les gens dont on soupçonne qu’ils la méritent, ça ne fait pas propre dans les statistiques : c’est un examen sérieux ici, pas une simple formalité comme le Bac.

Or la validation partielle, au contraire, permet de donner un lot de consolation (« ce n’est pas un échec », a-t-on programmé la secrétaire pour expliquer à tour de bras au téléphone) et ce sentiment de Schadenfreude (ach quel dommage, échouer si près du but) qui permet aux candidats de continuer à espérer... et à se réinscrire aux formations et futures sessions d’examen payantes proposées par l’établissement. Ne nous y trompons pas : c’est là et seulement là que se trouve le nerf de la guerre ; l’institution dijonnaise a même veillé à employer une grille de notation faite-maison, qui empêche ainsi les candidats incomplètement diplômés de partir se faire valider ailleurs.

Seule ma bonté d’âme m’empêchera d’accuser ici l’établissement d’escroquerie délibérée (ce n’est peut-être, après tout, qu’une conséquence entièrement fortuite), même si j’attends encore de trouver une preuve du contraire. Dans l’intervalle, je me bornerai à constater que près d’une centaine de candidats de cette session se sont trouvés pris au piège, affublés d’un trois-quart-de-diplôme qui ne leur sert strictement à rien. Ils n’ont plus qu’à se présenter à nouveau (à grands frais) quand viendra la session nouvè-èlleu, comme dirait Berlioz.

Cependant, même ma bonté d’âme n’étant pas insondable (au contraire de la sagacité et de la compétence des admirables institutions qui bienveillamment régentent nos chétives existences), force m’est d’avouer la difficulté que j’éprouve à ne pas voir en cette procédure un élémentaire attrape-gogo, et en les jurés qui la cautionnent, une brochette d’ordures.

 C’était écrit, je suis le dindon

Par ordures, j’entends une forme atténuée de ce que Sartre définit comme salaud : contrairement au salaud pour qui sa propre valeur et sa propre légitimité à exister ne fait aucun doute, l’ordure n’agit pas en conscience de son individualité mais se met au service d’une norme dont elle s’efforce d’ignorer l’arbitraire et l’injustice, au profit d’un maintien du statu quo et d’éventuels misérables avantages personnels. En d’autres termes, l’ordure occupe cette petite place confortable que l’on ne trouve qu’au confluent de l’égoïsme et du conformisme.

Que mon activité artistique — ou mon écriture, ou mon idéologie, ou même simplement mon attitude — puisse déplaire, c’est un fait acceptable (et du reste, sans cesse confirmé) ; ce n’est pas de cela qu’il s’agit ici, même si je ne suis jamais parvenu à me départir de l’espoir enfantin qu’il me serait un jour possible d’être aimé de tout le monde. Il ne s’agit pas davantage d’une blessure d’amour propre, même s’il me semble incontestablement méprisable que les tâcherons d’un jury, nimbés de la haute importance que leur confère leur auto-légitimation institutionnelle, se permettent de nier mes années d’expérience et les milliers d’enfants et adultes qui sont sortis de ma salle de cours (un tant soit peu) plus heureux et plus cultivés.

Non, ce qui est ici d’une ignominie objective, c’est tout simplement l’indifférence envers les conséquences matérielles et sociales de l’arbitraire administratif. N’importe quel être humain qui a pu un jour se retrouver du mauvais côté du manche (c’est-à-dire pauvre, chômeur, non-blanc, ou jeune) sait qu’il suffit à un gratte-papier d’une case à cocher pour détruire une vie, en toute insouciance ; dans le cas présent le préjudice est minime à comparer du sort de ceux que la machine administrative broie chaque jour dans les préfectures, les bureaux de l’Assurance Maladie, des Allocations Familiales et de Pôle Emploi. Le peuple français qui a donné lieu à la Nuit du 4 Août méritait un meilleur destin.

L’injure me rend furieux — mais la déshumanisation me terrifie. Et s’il est une véritable blessure engendrée par cette disconvenue (au demeurant plutôt risible), c’est ici qu’elle réside : ayant eu l’occasion de me trouver, quarante-cinq minutes durant, face aux membres des jurys, j’ai eu l’impression de m’adresser à de véritables êtres humains (il y avait même, me dit-on, quelques authentiques musiciens et professeurs dans le tas). L’impression d’une communication sincère et respectueuse, d’égal à égal : en un mot, une impression d’humanité.

Le dindon, honteux et confus, jura — mais un peu tard — qu’on ne l’y prendrait plus.

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